- ptannay
Prise de poids, une approche multifactorielle.
Dernière mise à jour : 1 sept. 2022

La gestion alimentaire est complexe. Souvent liée aux émotions elle est parfois difficile à réguler seulement par la volonté.
Peut être connaissez vous l'alimentation de confort qui en période de stress nous pousse à la chasse de produits sucrés de manière incontrôlée... et puis après cette culpabilité qui nous fait regretter ce geste, renforçant un sentiment de mal être...
Tout d'abord penchons nous sur l'impact alimentaire et physique d'une prise de poids :
La qualité des aliments :
Bien sûr, en 1er lieu, on pense à l'alimentation industrielle: du sucre, du gras et des aliments ultra transformés poussent la glycémie à faire du yoyo et à stocker.
La surconsommation de glucides et de féculents. La diabolisation de la matière grasse nous a poussé à compenser avec les glucides... créant des épidémies d'obésité.En 1850 nous consommions 1kg/an/personne de sucre maintenant c'est en moyenne 35kg !!!

Le manque de nutriments dans l'alimentation (souvent raffinée) qui nous pousse à aller chercher ceux-ci dans une plus grande quantité alimentaire.
La physiologie :
Les âges de la vie ! La ménopause est un grand bouleversement hormonal chez la femme. Le métabolisme ralentit et la prise de poids est classique à cette période..
Certaines pathologies liées aux hormones : l'hypothyroidie, les dérèglements de la glycémie.
Les régimes à répétition. A force de diminuer drastiquement les apports alimentaires, le corps se met en mode survie en ralentissant le métabolisme. Il consommera moins de calories pour le même apport.
La sédentarité: le style de vie a changé! nous passons beaucoup de temps devant les ordinateurs, la TV, assis à un bureau.

5. Les médicaments: certains médicaments au long cours font grossir en perturbant la régulation hormonale.
Les facteurs émotionnels :
On pense au stress tout d'abord ! la dopamine sécrétée lors de l'ingestion d'aliment sucré nous procure un bien être immédiat. S'ensuit souvent de la culpabilité derrière.
Les blessures de l'enfance : le rejet, l'abandon, la trahison, l'humiliation, l'injustice nous poussent à aller vers une alimentation de réconfort.
L'inconscient peut mettre en place également un surpoids pour se protéger de l'autre ; en grossissant on se protège par des "couches de protection" et on éloigne l'autre de soi.
L'ennui. Un sentiment d'insatisfaction de sa vie, du temps que l'on a envie de remplir par l'alimentation.
Des souvenirs positifs avec la nourriture après un mal être. Est ce que vos parents vous donnaient un bonbon ou une sucrerie après un mal être ou des pleurs pour vous apaiser et revoir votre sourire ? L'inconscient imprime cela et cela devient un automatisme à chaque mal être.
Les facteurs comportementaux :
Finis ton assiette ! on l'entend souvent auprès des enfants. A l'âge adulte on finit donc son assiette même quand on n'a plus faim.
Nous avons vu que la prise de poids peut être due à des causes multiples parfois combinées entre elles. Elle se fait insidieuse, parfois quelques comportements alimentaires qui nous paraissent anodins peuvent nous conduire à la fin de l'année à un prise de plusieurs kilos. Une approche complète est donc nécessaire; alimentaire, comportementale, micronutritionnelle, mentale afin de dénouer toutes causes de ces pulsions et déséquilibres.